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Une semaine encore marquée par une forte volatilité sur les marchés financiers en réaction notamment à l’audition du président de la Fed, J. Powell, devant la Commission bancaire du Sénat américain au cours de laquelle il a rappelé le besoin impérieux de stabiliser les prix tout en reconnaissant que les mesures pour y parvenir sont susceptibles de provoquer un net ralentissement de la croissance économique et une forte augmentation du chômage.
Ces commentaires ont soutenu les marchés obligataires américains, entraînant une nette détente des rendements à l’instar du taux à 10 ans, brièvement repassé sous son support de 3%. Certains intervenants estiment désormais qu’une action forte et rapide de la Fed pourrait raccourcir l’actuel cycle de hausses des taux. Le repli des rendements s’est diffusé, et même accentué sur les marchés de taux de la zone euro en raison de statistiques économiques décevantes.
C’est notamment le cas de l’indice PMI des directeurs d’achat, qui a reculé de trois points en juin, à 51,9, son plus bas niveau depuis 16 mois. La détérioration de l’activité s’explique par la hausse du coût de la vie et des inquiétudes sur l’avenir qui se répercutent sur la demande de biens et de services. La situation pèse également sur le moral des entreprises dont les perspectives à 12 mois reviennent à leur niveau d’octobre 2020. La publication des résultats de l’enquête a précipité le repli du taux à 10 ans allemand à 1,4% et réduit les anticipations de hausses des taux directeurs.
La stabilisation des marchés de taux, nettement en deçà de leurs points hauts, a contribué au rebond marqué des marchés actions, qui fait suite à une période de fort repli. Le mouvement a plus particulièrement concerné les valeurs de croissance défensives dans les secteurs de la santé et de la consommation de base ou encore certaines valeurs de la tech. A l’inverse, les sociétés cycliques n’en n’ont pas profité, tout comme les sociétés liées aux matières premières dont les cours chutent lourdement en répercussion de la correction des prix des métaux industriels, pénalisés par un ralentissement de la demande.
Victime du contexte inflationniste, le secteur de la distribution recule désormais de 34% depuis le début de l’année, évoluant de nouveau sur ses points bas de mars 2020.